L’approche de l’auteur…
Une photo, une image n’a pas besoin de commentaires, encore moins d’explications, pour être appréciée, ou pas, donner de l’émotion, ou pas. Elle se suffit à elle même.
Mais quand son auteur explique sa démarche, parle de son travail, parfois, ça éclaire davantage, et donne un sens plus profond, plus puissant.
C’est ce qui se passe dans l’entretien que julien Coquentin donne au blog « Simples Instants », pour l’évocation de son travail, notament autour du projet « Saisons Noires ».
Il est question de la transmission, notion importante pour lui, traces à laisser à ces deux fille, une démarche qui me touche.
Un fil qu’il dénoue à partir d’une odeur retrouvée dans le font d’un tiroir d’une table de chevet et qui fait le lien entre sa grand-mère et ses enfants.
Il est question également du travail de l’éditeur. La complicité entre l’auteur et l’éditeur est ici éclairée d’une aimable lumière.
Je retiens de cette série « Saisons noires »…la douceur.
Dites-moi ?
http://www.simplesinstants.fr/blog/2015/11/18/saisons-noires-julien-coquentin/
http://www.juliencoquentin.com/diaporama.php?id_reportage=14129
http://www.lamaindonne.fr/lamaindonne/julien.html
One thought on “L’approche de l’auteur…”
D’abord au sujet de ce Cotentin, pardon Coquentin. Il est doué en effet. Je suis particulièrement dégoûté car ce type a 20 ans de moins que moi. De plus, si je compris bien, il s’est mis à la photo il y a seulement 8 ans. Or, il a déjà un niveau technique de malade. C’est d’ailleurs cette technique qui lui permet d’avoir la maîtrise des couleurs et de faire avec des motifs en apparence très banals, de superbes photos. Cela dit, la grand-mère au bout du trottoir est particulièrement émouvante car elle est un peu tordue, voire « cassée » et c’est ce qui rend la photo si émouvante.
Quant à Glenn Gould, n’hésite pas à nous en envoyer à tour de bras. C’est toi qui m’a fait connaître sa petite chaise en bois. Mais cette fois, tu me fais découvrir la sonate n°31 de Beethoven. Beaucoup de mélomanes considèrent ces sonates comme l’Everest de la musique. Elles ne sont pas facilement accessibles si tu les écoutes en toile de fond. En revanche, si tu les écoutes en live interprétées par un grand artiste, en immersion totale, il y a possibilité de se prendre une grande claque. C’est ce qui arrive avec cette sonate n°31 qui nous surprend d’entrée de jeu avec la petite note suspendue dans les aigus que Glenn Gould tapote avec son annulaire, puis les arpèges qui n’ont pas de fin et s’enchaînent en crescendo, puis le virage à 180 degrés pour repartir sur un thème totalement différent. Bref, les sonates de Beethoven sont des routes sinueuses perdues dans des brouillards psychédéliques dans lesquelles on s’enfonce avec l’impression d’avoir avalé du LSD.