De la culture scolaire…
14395 Georges Bernanos 1888 – 1948 « Journal d’un curé de campagne »
« On parle toujours du feu de l’enfer, mais personne ne l’a vu […]. L’enfer c’est le froid «
C’est de bonne heure le matin qu’il convient d’aller dire deux mots de la citation tirée du chapeau. Je vous confesserais que j’ai dû aller voir un peu sur la toile pour me rafraîchir la mémoire à propos de Bernanos, n’ayant pas sous la main la bonne vielle série des Lagarde et Michard pour le faire, avec quelques textes pour illustration. Pour tout dire, les volumes sont encore dans un des cartons contenant la majeure partie de ma « bibliothèque » ; vous savez, cet amoncellement de livres dont certains sont usés d’avoir été manipulés, feuilletés sans cesse quand d’autres sont neufs comme chez le libraire, en attente d’une lecture prévue et toujours reportée parce qu’un plus récent aura monopolisé le temps et pris place sur la table du salon, ou sur le bureau, avec ses arguments si ce n’est de modernité, du moins ceux de la fraîche curiosité.
Donc, il va bien falloir que je sorte tous ces livres un de ces quatre !
Pour ce qui est du feu de l’enfer, ça me laisse froid, mais c’est déjà dit en conclusion, par un bonhomme qui s’est bien penché sur la question. Ma seule connaissance de Bernanos, c’est la référence qu’en faisait Pialat pour son film « Sous le soleil de Satan », et de sa colère face au public de Cannes. Une colère froide, évidement !