Dixième Juin
Dixième juin mais deuxième jour dans la maison aux volets rouges. Loin du tumulte de la ville, au calme avec le gazouillis des petits oiseaux, le meuglement de vaches mécontentes, même le teuf-teuf du vieux tracteur du voisin est plaisant. Lorsqu’il est passé devant la maison, je suis sorti, il s’est arrêté et nous avons discuté un moment, de petites choses, en une futile conversation à propos de notre séjour, du temps qu’il fait, de son champ de patates.
Avant que la pluie et la brume viennent s’installer en fin de journée, nous avions bien travaillé dans le jardin. Pendant qu’elle nettoyait un rang de fraisiers, je confectionnais cette petite barrière basse, avec des branches de noisetiers. Les framboisiers n’ont plus qu’à produire des fruits!
Je reçois quelques messages aimables au sujet de ce feuilleton. Il n’est pourtant pas vraiment palpitant, et il faudrait surtout que je débute chaque article le matin, ou tout du moins pas trop tard dans la journée. J’aurai sans doute un peu plus de latitude dans mon emploi du temps lorsque nous serons rentrés,dès demain. J’ai aussi vu qu’un ami « de la vraie vie » s’est désabonné. Je ne sais pas pourquoi, et le lui demanderai à l’occasion.