Atelier d’écriture, quatrième …
Toujours d’aller voir la consigne sur le site de François Bon, parce que vous la repréciser maintenant, j’en suis incapable.
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4342
Voici donc, en cent mots très exactement, ma contribution.
Ne plus bouger. Lutter pour sentir la vie revenir. Cette peau si sèche qu’elle est frottée d’un gel glacial. Ça bip alentour. Les yeux ensablés résistent à toute ouverture. Ne pas savoir encore si la pensée sera de retour. Entendre ce petit râle avec détachement. Des écoulements se font, rien n’est maîtrisé. Figé sur le dos, sans retournement possible. Rêver la marche dans cette immobilité forcée. Chaque point de pression de la fermeture est un point de couture sanguinolent asséché. Pas de mots . Rien, rien ne sort. Des tensions souterraines réclament la position fœtale, même ce réconfort est contrarié.