Adieu Pariscope …
Apprenant la nouvelle, c’est un flash d’un retour arrière immédiat qui s’est produit. Quand j’ai débuté dans la distribution des journaux, à Paris, il y avait tous les mercredis matin la parution de ce titre. Un petit format, identique à celui de son concurrent « L’officiel des spectacles », qui n’était pas très facile à mettre en pile pour faire des paquets. Il n’y avait pas de machines à cercler à ce moment, on faisait ça tout simplement avec de la ficelle. De grosses bobines, comme celle des lieuses, outils agricoles pour faire les bottes de foin et de paille. Je n’étais pas très doué, pas très manuel déjà à l’époque, et puis le papier de la couverture était bien glissant alors, quand il y en avait plus d’une vingtaine, je m’y reprenais souvent à plusieurs reprises pour confectionner un paquet.
Il ne coûtait pas grand chose, peut-être 1 franc. Bien sûr, on n’a plus besoin de ce petit format aujourd’hui puisque toutes les infos qu’il proposait sont dans nos téléphones. Mais, bon, voilà. Apprendre la disparition de ce titre des kiosques, après d’autres et avant d’autres, c’est comme si s’annonçait vraiment le début de la fin du « papier ».