Vingt-sixième Juin

Vingt-sixième Juin

Je ne suis pas spécialiste… j’allais dire en musique, mais en fait, mettant ces mots, j’affirme ici aux yeux du monde que je ne suis un spécialiste en rien. Ni en musique ni en littérature, ni en astrophysique ni en mathématique, ni en jardinage ni en pêche à la ligne, en étang ou en rivière, à la cuillère ou à la mouche. Mais je peux donner mon avis sur tout, alors même qu’on ne me demande rien !! Tout le monde le fait, partout.

Ceci étant, puisque ce rien suffit parfois à remplir mon article du jour, ce soir un petit rappel de mon admiration pour Glenn Gould, qui n’est pas rien, elle. Et je ne vous dirais pas, car je ne trouverai pas les mots, ce qui constitue cette admiration. J’ai entendu bien des discours sur le bonhomme, par d’érudits amateurs, des musicologues avertis, mais c’est comme lorsqu’on me parle d’astrophysique. Sur le moment, je comprends, mais s’il fallait que je retransmettre, j’en serai bien incapable. C’est donc du domaine de l’imperceptible, voire de l’inexplicable. L’histoire de sa chaise a déjà été évoquée en amont de ce blog, je n’y reviens pas. Mais sans doute, très certainement même, cette main gauche en plein vol avant de tomber sur les touches, ces murmures chantonnés pour s’accompagner, sont des points d’appui.

https://youtu.be/4uX-5HOx2Wc

Et puis cette façon de ne pas être assis, sur cette drôle de chaise, avec cette veste qui semble trop grande, autant que ces poches…. Ce sont les soirs d’été, regardant le ciel étoilé, que cette plénitude musicale m’est la plus douce.

3 réflexions sur « Vingt-sixième Juin »

  1. Glenn Gould me touche beaucoup à moins que ce ne fût sa chaise, sa veste trop grande ou ses murmures chantonnés… je ne sais pas… Et vous écrivez donc ?… tout en réflexion et pensées à haute voix…

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