François Bon
J’ai repris plus intensément la marche à pied, depuis une quinzaine de jours, après notre petit périple Haut Alpin, ma fille et moi. Le goût de cet effort est revenu, avec un besoin quotidien et il me faut y résister parfois car j’ai, quand même, « des choses à faire ». Deux grosses heures, en général, au départ de la maison, pour une large boucle. Les chemins à travers les vignes en constituent le décor le plus commun, et je ne m’en lasse pas. Pourtant, hier avant de partir, en prenant mon téléphone, d’un coup, j’ai réalisé que ces appareils permettent d’emmener avec soi musiques et sons, et j’ai vite chercher dans mes « archives » de quoi m’accompagner. J’ai pris cette émission de Francesca Isidori…. Quel plaisir d’ainsi marcher en compagnie de cet auteur, ce grand balaise à la voix si tendre dont l’agacement autour de quelques questions ne se fait sentir qu’en toute délicatesse. C’est la saison, mais il n’y a plus de vendanges. Mais je ramasse tonnes de sensations et de réflexions à cette écoute.
2 réflexions sur « François Bon »
Le seul avantage que je reconnaisse au téléphone quand on randonne c’est l’accès à Google Maps ou Google Street View si l’on se perd. Pour ma part je préfère entendre les bruits de la nature qui m’entoure.
Oui, François, les bruits de la nature, en effet, souvent, suffisent au promeneur que je suis. Mais pour ces promenades, régulières et plus « sportives » qu’aventurières, autour de chez moi, une compagnie n’est pas désagréable.
Dès que je suis en terrain inconnu, j’ouvre oreilles et yeux au maximum.